Du 7 au 11 Août
Les premières années de l’Internationale communiste représentent jusqu’à présent l’apogée du mouvement communiste international. Lénine et Trotsky ont mené la classe ouvrière russe à la victoire en 1917 et ont fondé la IIIe Internationale en 1919. Le Komintern rassemblait des masses sous sa bannière ; ses congrès étaient des écoles de communisme, dirigées par Lénine et Trotsky, les dirigeants de la première révolution prolétarienne réussie. Mais le Komintern s’est construit dans le feu de l’action. Les jeunes dirigeants des partis communistes étaient trop peu expérimentés. La révolution mondiale a échoué. La révolution russe est restée isolée dans des conditions arriérées et la révolution a dégénéré, et le Komintern avec elle.
La période dans laquelle nous vivons ressemble à celle qui a vu la création du Komintern. C’est une période d’instabilité, de guerres et de révolution. Nous devons nous armer des leçons des luttes passées. Car celui qui ne tire pas les leçons de l’histoire est condamné à répéter les vieilles erreurs
Le camp d’été marxiste du PCR fait revivre à une nouvelle génération de combattants de classe les leçons de l’Internationale communiste. C’est une école complète et profonde du communisme. Les quatre premiers congrès du Komintern sont une mine d’or d’expériences révolutionnaires.Apprenons de Lénine et du Komintern ! En route pour le communisme !
Programme
Durant le camp, trois plénières sont prévues qui seront données en allemand et traduites en semi-instantanées en français. Différents ateliers sont aussi prévus durant la semaine. Losque les ateliers sont au programme, plusieurs ateliers seront donnés en même temps soit en allemand soit en français sans traduction.
Ci-dessous, vous trouverez les plénières et les ateliers donné en français.
Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche | |
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Matin | Arrivée | Ateliers | Ateliers | Plénière | Rangement et nettoyage collectifs |
Après-midi | Plénière d’ouverture | Ateliers | Ateliers | Plénière finale | Voyage de retour |
Plénière et ateliers
Mercredi | Après-midi – Plénière
Leçons de l’Internationale communiste
Jeudi | Matin – Atelier
Philosophie et révolution
Jeudi | Matin – Atelier
Guerre et paix
Jeudi | Après midi – Atelier
Leçons de l’histoire du communisme en Suisse
Jeudi | Après midi – Atelier
La question nationale et la libération des Kurdes
Vendredi | Matin – Atelier
Comment les bolcheviks ont défendu la révolution
Vendredi | Matin – Atelier
Le « gauchisme », maladie infantile du communisme
Vendredi | Après-midi – Atelier
1924 – 1943 : Le stalinisme et la chute du Komintern
Samedi | Matin – Plénière
Communisme, art, culture
Samedi | Après-midi – Plénière
Que faire ? Les tâches des Communistes
TBD – Atelier
Impérialisme et colonialisme
Les leçons de l’Internationale communiste
Les quatre premiers congrès de l’Internationale communiste ont été l’apogée du mouvement communiste international. Le « Comintern » organisa des centaines de milliers d’ouvriers et de jeunes sur tous les continents. Aussi, il a enseigné aux jeunes dirigeants des partis communistes les meilleures leçons des luttes passées du mouvement ouvrier. Nous commençons le camp d’été marxiste avec une session sur les leçons les plus importantes du Komintern. Elles sont un guide d’action pour tous les révolutionnaires aujourd’hui !Liste de lecture:
- Rob Sewell, 100 years on: the founding of the Communist International
- Fred Weston, The rise of the Comintern and the role of Leon Trotsky
- V. I. Lenin, The Third International and Its Place in History
- Leon Trotsky, Theses of the Third World Congress on the International Situation and the Tasks of the Comintern
- Leon Trotsky, A School of Revolutionary Strategy
- Theses on Tactics and Strategy
Réformisme ou révolution ?
L’Internationale communiste est née des ruines de la Deuxième Internationale. Le réformisme de ses dirigeants s’était transformé en chauvinisme social. Lorsque la guerre mondiale a commencé, ils ont jeté par-dessus bord toutes les belles résolutions, se sont subordonnés à leur propre bourgeoisie et ont envoyé leur classe ouvrière respective dans le carnage impérialiste. L’Internationale communiste a tracé une ligne nette entre le réformisme et la révolution, entre le communisme et « les agents directs et indirects de la bourgeoisie au sein du mouvement ouvrier » (Lénine). Quelle est la différence entre la lutte révolutionnaire et le réformisme ? Quelle est la position des communistes vis-à-vis des réformes et du réformisme ?Liste de lecture:
- Lénine, L’opportunisme et la faillite de la IIe Internationale
- Lénine, Thèse et rapport sur la démocratie bourgeoise et la dictature du prolétariat
- Lénine, L’État et la révolution [Livre]
- Lénine, La révolution prolétarienne et le renégat Kautsky
Le « gauchisme », maladie infantile du communisme
Dès 1919, les jeunes forces de l’Internationale communiste se regroupaient autour de la bannière de la révolution d’Octobre. Parmi ces révolutionnaires, il y avait un sain rejet du réformisme – de la trahison des dirigeants réformistes et de leur manque de principes. Mais les jeunes communistes étaient impatients. Leur rejet correct du statu quo et du réformisme les conduisait à des conclusions « gauchistes » : Ils refusaient de travailler dans les syndicats ou voulaient créer des syndicats « révolutionnaires » ; ils boycottaient le parlement ; ils étaient contre tout compromis, indépendamment des circonstances et de la situation concrète de la lutte des classes. L’avenir de la révolution socialiste mondiale était entre leurs mains. C’est pourquoi Lénine a lutté pour guérir cette « maladie infantile ». Il les a guidés à travers l’école bolchevique de stratégie et de tactique révolutionnaires. Aujourd’hui, il est de la plus haute importance pour tous les communistes de passer également par cette école.Liste de lecture:
- Francesco Merli, Introduction au « Gauchisme »
- Socialist Revolution, Marxism vs Sectarianism
- Lénine, Le « Gauchisme », la maladie infantile du communisme [Livre]
- Trotsky, Une école de stratégie révolutionnaire
Guerre et paix
Avec les massacres à Gaza, en Ukraine, au Yémen, en Syrie, etc., l’impérialisme montre son visage le plus barbare. Les jeunes et les travailleurs voient ouvertement et avec dégoût ce massacre et l’hypocrisie des bourgeois qui veulent dissimuler leur brutalité derrière des slogans tels que « autodéfense », « démocratie » et « autodétermination ». La question se pose : comment pouvons-nous mettre fin aux guerres ? Comment parvenir à un monde de paix ? Dans son chef-d’œuvre « L’impérialisme, stade suprême du capitalisme », Lénine a analysé les causes profondes de la Première Guerre mondiale et a formulé le programme des communistes pour la lutte contre l’impérialisme et son bellicisme. Cette conférence explique l’approche de la guerre par Lénine et montre comment elle peut s’appliquer à notre époque.Liste de lecture:
- Gliniecki, War, peace and class struggle : marxism vs. pacifism
- Déclaration de la TMI, La guerre ukrainienne : une position de classe internationaliste
- Déclaration de l’TMI, En finir avec l’hypocrisie ! Défendons Gaza !
- Lénine, Le socialisme et la guerre
- Lénine, War and revolution
- Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme [Livre]
- Woods, The First World War [Livre]
Lektionen aus der Geschichte des Kommunismus in der Schweiz
Die Schweizer Arbeiterklasse kennt keine grosse kommunistische Tradition. Das bedeutet aber weder, dass es nicht immer wieder sehr kämpferische Strömungen gab, noch dass die Gründung der Komintern und der KPS nicht auf ein grosses Echo in der Arbeiterklasse gestossen ist. Enthusiasmus und Kampfeswille sind notwendig, doch noch nicht ausreichend, um eine schlagkräftige revolutionäre Partei aufzubauen. Anhand der Erfahrungen der Versuche, die KPS aufzubauen und in der Schweiz für ein kommunistisches Programm zu kämpfen, ziehen wir die Lehren für heute. Das Potential dafür, in der Arbeiterklasse eine schlagkräftige kommunistische Praxis zu entwickeln, existierte damals wie heute. Deshalb müssen wir von den Erfahrungen und Fehlern der ersten schweizer Kommunisten lernen.Leselist
× Fermer la fenêtreCommunisme, art, culture
Sous le capitalisme, l’art et la culture ne sont rien d’autre qu’un commerce. Les plus grands produits artistiques de l’humanité sont entre les mains de milliardaires ou enfermés derrière les portes de coûteuses galeries. Les masses sont tenues à l’écart de l’art et de la culture. Après de longues journées de travail, il ne reste ni temps ni énergie pour cela. Des écoles d’art coûteuses et des salons élitistes veillent à ce que la classe ouvrière soit tenue à l’écart des produits culturels les plus élevés de l’humanité. Le combat des communistes pour la révolution est tout sauf une simple question « économique ». C’est aussi la lutte pour la libération de l’art de la course au profit et pour l’utilisation de tout le potentiel créatif de l’humanité.Liste de lecture:
- Prochain DDM sur l’art
- Art and the Class Struggle
- Marxism and art : introduction aux écrits de Trotsky sur l’art et la culture
- Trotski, Art et révolution
- Trotsky, Art and politics in Our Epoch
- Trotsky, Revolutionary and Socialist Art
1924 – 1943 : Le stalinisme et la chute du Komintern
Après la défaite de la révolution allemande en 1923 et la mort de Lénine en 1924, la révolution russe s’est retrouvée isolée. Dans des conditions d’arriération économique, on assista à la montée du stalinisme. L’introduction par Staline de la théorie du « socialisme dans un seul pays » a conduit à une dégénérescence réformiste et nationaliste de la Troisième Internationale. De l’avant-garde de la révolution mondiale, l’Internationale a été purifiée de ses meilleurs éléments sous Staline et ses sbires et transformée en un outil de la politique étrangère stalinienne. Il en résulta une catastrophe après l’autre – en Chine, en Allemagne, en Espagne, etc. Finalement, en 1943, Staline a formellement dissous l’Internationale communiste en guise de geste envers les Alliés. La session examine les raisons de la dégénérescence du Comintern et l’opposition entre stalinisme et bolchevisme.Liste de lecture:
- Alan Woods, Le dernier combat de Lénine [DDM n°1]
- Ted Grant, Ascension et chute de l’Internationale communiste
- Trotski, Bolchevisme ou stalinisme
La lutte du Comintern contre le fascisme
Après la première vague révolutionnaire qui suivit la Première Guerre mondiale, le fascisme commença à relever la tête, surtout en Italie. La bourgeoisie avait survécu et se préparait à la contre-offensive. Pour sa contre-attaque, elle avait besoin de troupes de combat spéciales, s’appuyant sur les classes moyennes écrasées : Le fascisme est né. Le Comintern a analysé ce nouveau phénomène germinal afin de le combattre. Lutter réellement contre le fascisme, c’est unir la classe ouvrière dans la lutte contre la réaction et pour la révolution.Liste de lecture:
- Résolution sur la tactique de l’Internationale Communiste
- Kampf gegen Faschismus und Rassismus – aber wie?
- Léon Trotski, Qu’est-ce que le national socialisme ?
- ADV 14: Faschismus: Was er ist und wie er bekämpft werden kann
- Ted Grant, La menace du fascisme
Philosophie et révolution
Pour changer le monde, il faut le comprendre. Lénine et le parti bolchevique ont renversé la classe dirigeante en Russie, ont porté la classe ouvrière au pouvoir et ont exproprié les capitalistes. Lénine a sans aucun doute été l’architecte de cette révolution. Son arme la plus puissante ? la philosophie marxiste ! Cette session initie une nouvelle génération de combattants de classe au « guide pour l’action » de Lénine – le « matérialisme dialectique ».Liste de lecture:
- Lénine, La portée du matérialisme militant
- Alan Woods, En défense du matérialisme
- Lénine, Sur la question de la dialectique
Zinovievisme
Liste de lecture:
- John Peterson, Zinoviev and the Stalinist degeneration of the Comintern
- Leon Trotsky, Zinoviev And Kamenev
Le communisme et la libération des femmes
Contrairement à tous les préjugés, Lénine et le Comintern ont accordé la plus grande importance à la lutte contre l’oppression des femmes. La Troisième Internationale nous fournit les idées centrales sur la manière dont nous devons lutter contre l’oppression des femmes aujourd’hui également. La révolution communiste est impossible sans la participation active des femmes. Mais le revers de la médaille est tout aussi vrai. Sans la révolution socialiste, l’émancipation définitive des femmes est impossible. La question a été posée comme une question de classe, pas comme une question de genre. Une société communiste ne s’obtient pas par l’union des forces des femmes de différentes classes, mais par la lutte unie de tous les exploités.Liste de lecture:
- Thèses sur les méthodes et les formes de travail des partis communistes parmi les femmes
- Lenin, Communism and the emancipation of women
- Clara Zetkin, Lenin on the Women’s Question
- Lenin, The Tasks Of The Working Women’s Movement In The Soviet Republic
- Trotski, De l’ancienne à la nouvelle famille
Impérialisme et colonialisme
Dans le sillage de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe, les peuples coloniaux et semi-coloniaux dominés par l’impérialisme se sont réveillés. Lénine et la Troisième Internationale ont vu le potentiel de ces mouvements. La question coloniale a joué un rôle décisif. Trente délégués de pays coloniaux et semi-coloniaux (Chine, Mexique, Inde, Palestine, etc.) participèrent au Deuxième Congrès, qui discuta de la question coloniale. Lénine a souligné la nécessité absolue de soutenir le plus activement possible le mouvement de libération coloniale des travailleurs des pays impérialistes – sans pour autant négliger la lutte contre les forces réactionnaires au sein des pays coloniaux. La session tire les leçons indispensables du Comintern sur la manière dont les pays coloniaux peuvent secouer le joug de l’impérialisme.Liste de lecture:
- Lénine, Projet de thèse sur les questions nationales et coloniales
- [Vidéo] La révolution coloniale
- Fight against colonialism, then and now.
- Founding of the Chinese Communist Party : heroism and tragedy.
- DDM n°2 sur la Révolution africaine
Comment les bolcheviks ont défendu la révolution
Les bolcheviks ont conquis le pouvoir en octobre 1917. La chaîne du capitalisme mondial était rompue à son maillon le plus faible. Cela ne signifiait pas la fin de la lutte des classes, bien au contraire. S’il était relativement facile de prendre le pouvoir, il était très difficile de l’affirmer. Pour Lénine et les bolcheviks, il était clair que seule la révolution mondiale pourrait sauver la révolution. C’est pourquoi ils ont construit le Comintern. En même temps, la « forteresse assiégée » (Lénine), l’État soviétique en Russie, devait être défendue par tous les moyens contre tous les adversaires de classe. Comment les bolcheviks ont défendu le pouvoir soviétique dans les circonstances les plus défavorables, attaqués par 21 armées impérialistes – à travers la guerre civile, l’économie planifiée et les conflits politiques au sein du parti.Liste de lecture:
- The Russian Civil War : an international struggle
- 1918 : première année de la révolution russe
- In Defence of Lenin, surtout le tome 2 [Livre]
La question nationale et la libération des Kurdes
Le peuple kurde est le plus grand groupe national au monde sans État propre. Les Kurdes ont une longue tradition de lutte révolutionnaire contre l’oppression en Turquie, en Syrie, en Irak et en Iran. Les travailleurs du monde entier doivent soutenir la lutte du peuple kurde. Mais un simple soutien ne suffit pas. Nous devons comprendre ce qui se cache derrière l’oppression des Kurdes et proposer une issue concrète. Pour cela, nous devons apprendre des meilleurs : la question de la libération des nations opprimées était absolument centrale dans la pensée de Lénine et constituait une question clé dans les débuts du Comintern. La question nationale est l’une des plus exigeantes pour les marxistes, car il n’existe pas de formule simple et magique pour tous les temps et tous les lieux. Lénine insistait pour que chaque question nationale soit étudiée concrètement, dans son développement historique. Dans cette session, nous suivons les instructions de Lénine. Sa méthode nous fournit la base nécessaire. Nous apprenons d’elle et l’appliquons concrètement à la situation des Kurdes au Proche-Orient.Liste de lecture:
- Ben Curry, Marxists and the National Question
- Grant, The Arrest of Öcalan and the plight of the Kurdish People
- Hamid Alizadeh, Syria, Turkey and the Oppression of the Kurds [Video]
- Rob Sewell, Lenin on the National Question
- Lénine, La révolution socialiste et le droit des nations à disposer d’elles-mêmes
- Lénine, The Right of Nations to Self-Determination
- Lénine, Notes critiques sur la question nationale
- Alan Woods and Ted Grant, Marxism and the National Question
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